Race : Elfe
Ethnie à inscrire : / (race de base)
Caractéristiques raciales : #
Age : L’âge adulte comme pour le reste des autres elfes est de 110 ans, l’âge mûr 175 ans, le grand âge 263 ans, l’âge vénérable 350 ans, l’âge maximal (+4d100 ans).
Taille : Moyenne (M). Les elfes de lune mesurent environ 1 mètre 75 et ont un poids approximatif de 65 kilogrammes. Les femmes elfes de lune mesurent environ 1 mètre 60 et ont un poids approximatif de 55 kilogrammes.
Description de la race : #
Les elfes de lune constituent la sous-race elfique la plus répandue à travers Faerun. Leur peau est claire, parfois teintée de bleu et leur chevelure peut être blanche argentée, noire ou bleue (les couleurs rencontrées chez les humains restent plutôt rares). Leurs yeux sont bleus ou verts, avec des paillettes dorées.
Bien que les elfes de lune n’aient pas fait partie des premiers elfes à entrer à Faerun, ils constituèrent le plus important exode. Il semblerait que, même en ces temps anciens, leur enthousiasme pour le voyage était de mise, car ils arrivèrent en nombre particulièrement conséquent à Faerun. Mais ils désiraient explorer ce monde nouveau, et non le coloniser, c’est pourquoi ils mirent un certain temps à fonder leurs propres nations et se contentèrent de s’implanter dans d’autres nations elfiques, telles que Othreier ou Keltormir. La seule nation elfique des temps anciens que les elfes de la lune pourraient vraiment revendiquer était Orishaar, qui fut vaincue en -11200 CV par les Ilythiiris.
À la suite des guerres de la couronne, les elfes de la lune participèrent à la fondation d’un grand nombre de nations elfiques de la deuxième génération.
Les elfes de la lune sont plus impulsifs que les autres elfes, et rechignent à rester trop longtemps au même endroit. Dans la plupart des cas, ils sont plus heureux s’ils peuvent voyager, en particulier à travers les zones sauvages et peu fréquentées qui subsistent à Faerun. C’est certainement la seule raison majeure pour laquelle ils sont bien plus amicaux et conciliants avec les autres races que la plupart des autres elfes. Les elfes de lune ont observé l’humanité pendant bien plus longtemps que ne l’ont fait leurs parents du soleil ou des bois, et ils savent qu’il est des races non-elfiques qui ne sont pas aussi stupide et insignifiantes que ce que leurs cousins veulent bien penser. Ils ont le sentiment que le fait de se joindre à des royaumes prometteurs tels que Lunargent, en leur inculquant un peu de la culture et des valeurs elfiques, serait un bien meilleur moyen pour le peuple des elfes de survivre et prospérer que de se cacher au loin en évitant tout contact avec ces humains avides et ambitieux.
Comment sont-ils vu par les autres races ? #
De toutes les sous-races elfiques, les elfes de lune sont les plus tolérants à l’égard de ceux qui ne sont pas leurs cousins. Ils voyagent énormément et peuvent s’attendre à faire connaissance avec des centaines de races différentes au cours de leurs vies. Les elfes de la lune trouvent que la diversité des races de Faerun est plus grisante et toujours étonnante.
Par ailleurs, ils estiment les points de vue des autres races, car ils savent que celles-ci peuvent appréhender les choses de manière qui restent étrangères à tous les elfes. Cette ouverture d’esprit et cette volonté d’accepter les idées nouvelles sont perçues comme stupide et dangereuse par les autres elfes, c’est pourquoi, ironiquement, c’est parmi les leurs qu’ils sont reçus le plus froidement.
Malgré leur esprit ouvert, les elfes de la lune montrent peu de patience et d’intérêt vis-à-vis des créatures maléfiques et ils méprisent les orques et les gnolls au plus haut point. Ils préfèrent éviter les régions où ces cultures ont pignon sur rue, même si les aventuriers elfes de la lune s’infiltrent fréquemment dans ces contrées pour les espionner. Les elfes de la lune partagent avec la plupart des autres sous-races elfiques une haine et un dégoût prononcés pour les drows.
Sources :
- Les royaumes oubliés – Les races de Faerun (pages 25, 26, 27, 28)
- Donjon et dragons – Manuel des joueurs – Livre de règle I V 3.5 (Page 109)