Le Marécage des Ombres est une région sinistre et terrifiante, nichée au cœur de l’île de Mirhae. Cette étendue lugubre est imprégnée d’une aura de mystère et de malheur, un lieu qui inspire la peur et le frisson chez ceux qui entendent son nom. Contrairement à la beauté naturelle que l’on peut trouver ailleurs sur l’île, le Marécage des Ombres est tout sauf accueillant.
Ce paysage hostile est principalement composé de marécages putrides et de landes désolées, où l’eau stagnante est d’un noir d’encre et les arbres sont couverts de mousse lugubre. Des brumes épaisses s’étirent au ras du sol, obscurcissant la visibilité et ajoutant à l’atmosphère sinistre qui règne en permanence. La lumière du soleil peine à percer ces nuages sombres, créant une semi-obscurité perpétuelle qui a valu au marécage son nom sinistre.
Mais ce n’est pas seulement l’environnement qui rend cet endroit hostile. Le Marécage des Ombres est habité par des créatures tout aussi malveillantes que son nom le suggère. Les trolls, grands et difformes, rôdent dans les marécages, chassant toute créature qui ose s’aventurer dans leur territoire. Leurs rugissements gutturaux et leurs grognements résonnent parmi les arbres, créant une cacophonie sinistre qui glace le sang.
Pire encore, le Marécage des Ombres est le refuge de morts-vivants, revenants et esprits tourmentés qui errent dans l’obscurité. Leurs yeux luisent d’une lueur fantomatique, et leur présence évoque une terreur indicible. On raconte que ces âmes perdues sont piégées ici pour l’éternité, hantées par d’anciennes malédictions.
Les habitants de l’île de Mirhae évitent soigneusement cette région maudite, la considérant comme un lieu de malheur et de ténèbres. On dit que le Marécage des Ombres renferme des secrets ancestraux et des trésors maudits, mais ceux qui sont assez fous pour s’aventurer à la recherche de ces mystères risquent de perdre plus que leur vie. Il demeure un endroit de légendes obscures et de cauchemars vivants, un coin de Mirhae où la lumière du jour ne parvient jamais à percer complètement l’obscurité.